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17 Mars 2010 | 30 Mars 2010
Du 17 au 30 mars, le Festival du Cinéma Espagnol de Nantes célèbre sa vingtième année en grandes pompes avec un hommage rendu à Marisa Paredes et en avant-première les très attendus Dans ses yeux (Oscar du meilleur film étranger) et Celda 211 (8 Goya).
"Le festival est né à l'université. Nous voulions faire avec le cinéma ce que nous ne pouvions pas faire en tant que professeurs d'histoire contemporaine, c'est à dire montrer de manière sensible la complexité et la pluralité d'un pays à la fois différent et proche: l'Espagne." Pilar Martinez-Vasseur, présidente et fondatrice du Festival de Nantes, nous rappelle ainsi les objectifs premiers de cette manifestation: s'ouvrir à tous les publics et proposer un choix extrêmement varié s'adressant autant aux hispanophiles qu'aux spectateurs occasionnels.
La prochaine édition, qui se déroulera du 17 au 30 mars, s'annonce particulièrement riche et variée. Pendant ces deux semaines, le public pourra profiter d'une programmation de qualité, très bien équilibrée entre fictions et documentaires, longs et courts-métrages, jeunes réalisateurs et cinéastes espagnols emblématiques.
Un hommage est rendu cette année à l'actrice Marisa Paredes, connue en France pour ses rôles dans les films d'Almodovar mais dont la riche carrière au théâtre, à la télévision et au cinéma a marqué la culture espagnole depuis les années 1960. A cette occasion, elle a choisi 4 films marquants de sa carrière (Talons aiguilles, Trois vies et une seule mort, Tras el cristal, Salvajes) qui seront projetés au cinéma Katorza, point névralgique du festival.
Carlos Saura, autre personnage phare du cinéma espagnol, viendra présenter en avant-première Io Don Giovanni, un film construit autour de l'opéra de Mozart qui aura l'honneur d'être projeté à l'Opéra de Nantes. Il continue ainsi sa longue série de films sur la musique. La compétition s'ouvrira avec Le Bal de la victoire de Fernando Trueba, qui prend pour contexte le Chili à l'arrivée de la démocratie. Celda 211, le film carcéral de Daniel Monzón ayant remporté 8 prix Goya, sera aussi en lice pour obtenir le prix Jules Verne.
Les compétitions pour les prix de la Meilleure première oeuvre et du Meilleur documentaire sont également définies par la diversité. Le documentaire d'Elisabet Cabeza et Esteve Riambau, Masques, s'intéresse par exemple aux mystères du métier d'acteur, tandis que Derniers témoins met en parallèle les portraits de deux personnages politiques majeurs: le leader communiste Santiago Carrillo, exilé sous la dictature, et Fraga Iribarne, ministre de la propagande franquiste.
Comme chaque année, les régions espagnoles seront à l'honneur. Cette fois, il s'agit de la Navarre et du Pays basque. Comme l'expliquent les organisateurs du festival, "depuis 20 ans, nous essayons d'avoir un rôle de "passeurs" entre la culture espagnole et la France. Connaître l'Espagne, c'est aussi montrer la richesse de sa diversité régionale qui est uniquement entr'aperçue en France à partir des débats médiatiques sur le Pays basque ou le statut de la Catalogne. Nous nous intéressons à l'apport culturel de ces régions. Leur présence à Nantes sert également à faire des rencontres bilatérales sur tout ce qui touche aux politiques culturelles et cinématographiques dans les différentes régions."
Pour compléter le programme, on notera des séances spéciales organisées pour les collégiens et lycéens nantais, un film projeté dans plusieurs centres pénitenciers de Nantes, un cycle "Cinéma et droits de l'homme", une nuit du film fantastique, un ciné-concert d'Un chien andalou de Luis Buñuel, une exposition intitulée "Cinéma espagnol, une chronique visuelle" et, bien évidemment, des rencontres avec les équipes des films. Le festival se clôturera avec la projection de Dans ses yeux, oscar du meilleur film étranger.
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