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La 6ème édition du Panorama du Cinéma Colombien à Paris est organisée comme à son habitude par l'association pour la promotion du cinéma d'Amérique latine, Le chien qui aboie (El perro que ladra). Du 10 au 16 octobre 2018. Cinéma L'Arlequin à Paris pour la soirée du 10 octobre et pour les autres jours, au Reflet Médicis à Paris.
Aussi, l'éventail des courts-métrages en compétition, décortiqués par les regards bienveillants de Florence Keller (membre de l'Agence du court-métrage et co-fondatrice de la société de production Les 3 lignes), Raphaël Pillosio (maître de conférence à Poitiers – Master Créadoc- et co-fondateur de la société de production L'atelier documentaire) et Gabriel Trujillo (spécialiste des avant-gardes latino-américaines, ex- programmatrice au Festival de Biarritz et actuellement à l'Action culturelle à la cinémathèque française), offre des points de vue sur les périodes de transitions d'individualités tout en étant au plus près de leur condition et de leur corps. Là encore les styles sont variés et le genre documentaire prédominant : quatre fictions, quatre documentaires, deux documentaires dits « hybrides » et un d'animation. Le format du court intrigue dans ces genres.
Le Panorama propose également une section parallèle "Cinéma trans latino-américain" avec une production chilienne (En tránsito de Constanza Gallardo), une costaricienne (Abrázame como antes de Jurgen Ureña) et une brésilienne de Kiko Goifman et Claudia Priscilla, Bixa Travesty (censurée au Brésil).
Une soirée d'ouverture s'est tenue ce mercredi 11 octobre au cinéma L'Arlequin à Paris avec un superbe apéritif dressé par le restaurant Mukura –hautement recommandable– suivi par un concert du groupe ËDA à l'association délicieuse de la contrebasse avec la guitare électrique, des arrangements électroniques et une voix angélique.
Le court Damiana d'Andrés Ramírez Pulido, déjà apprécié à Cannes 2017, a ouvert les festivités. Puis un discours du réalisateur Rubén Mendoza (Señorita María) a été projeté avant son film documentaire : plus qu'un représentant du cinéma colombien, il s'entend comme un artiste fière et à la fois dans le regret de son travail. Il a tardé six ans à faire son documentaire, envahi par son rapport aux montagnes de Boavita et son respect pour ses habitants, territoire de son enfance. Nous vous invitons à lire la critique ici.
Laissez-vous guider par le Panorama, sa 6ème édition nous renvoie à une réflexion sur la condition humaine aujourd'hui, depuis l'identité individuelle jusqu'à son rapport avec le collectif, avec des films originaux, et ceci bien au-delà du territoire colombien.