Actualités
15 Février 2010
Lors d'une remise des prix dont tout le monde s'accorde à dire qu'elle aura été chaleureuse, drôle et amicale, Cellule 211 (Celda 211) et Agora se sont partagés la plupart des récompenses, avec un net ascendant pour le film carcéral de Daniel Monzón qui remporte 8 Goya dont ceux des Meilleurs film, réalisateur et acteur principal.
Alex de la Iglesia, célèbre réalisateur (Crimes à Oxford, Mes chers voisins...) et président depuis bientôt un an de l'Academia de Cine, peut s'enorgueillir d'avoir réussi sa première cérémonie des Goya. « Nous sommes ici pour proposer une soirée divertissante, promouvoir nos films et inciter les gens à aller au cinéma » a-t-il résumé lors de son discours inaugural. C'est ce que le présentateur de cette cérémonie, Andreu Buenafuente, animateur d'un show télévisé sur La Sexta, a su proposer en insufflant une bonne dose d'humour et de dynamisme, dans un pur esprit hollywoodien.
En plus d'une soirée réussie, la cérémonie aura été marquée par la première apparition officielle du couple Javier Bardem-Penélope Cruz et par la réconciliation inattendue de Pedro Almodovar avec l'Academia de Cine, dont il n'est plus membre depuis quelques années. Le réalisateur a reçu une ovation du public avant de remettre le prix du Meilleur film à Cellule 211, le grand gagnant de cette 24ème édition. 8 prix lui ont été octroyés: Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur acteur pour Luis Tosar, Meilleur second rôle féminin pour Marta Etura, Meilleur acteur révélation pour Alberto Amman, Meilleure adaptation, Meilleur montage et Meilleur son. Une surprise pour le réalisateur Daniel Monzón, ancien critique de cinéma, qui ne pensait pas que son film deviendrait l'un des plus grands succès critique et public de l'année 2009 en Espagne.
L'autre grand favori, Agora, d'Alejandro Amenabar, remporte 7 Goya dont celui du Meilleur scénario et des Meilleurs effets spéciaux. Enfin, le prix de la Meilleure actrice revient à Lola Dueñas pour son interprétation dans Yo, también, celui de la Meilleure actrice révélation à Soledad Villamil pour El Secreto de sus ojos et celui du Meilleur second rôle masculin à Raul Arevalo pour Gordos.
MEILLEUR FILM
Agora
Celda 211
El Baile de la Victoria
El Secreto de sus ojos
MEILLEUR REALISATEUR
Alejandro Amenábar, pour Agora
Juan José Campanella, pour El secreto de sus ojos
Daniel Monzón, pour Celda 211
Fernando Trueba, pour El baile de la victoria
MEILLEURE ACTRICE
Penélope Cruz, pour Los abrazos rotos
Lola Dueñas, pour Yo, también
Maribel Verdú, pour Tetro
Rachel Weisz, pour Agora
MEILLEUR ACTEUR
Ricardo Darín, pour El Secreto de sus ojos
Antonio de la Torre, pour Gordos
Jordi Mollá, pour El cónsul de Sodoma
Luis Tosar, pour Celda 211
MEILLEUR FILM EUROPEEN
Bienvenue chez les Ch'tis, de Dany Boon (Francia)
Déjame entrar, de Tomas Alfredson (Suecia)
La Classe, de Laurent Cantet (Francia)
Slumdog millionaire, de Danny Boyle (Reino Unido)
MEILLEUR FILM LATINO-AMERICAIN
Dawson Isla 10, de Miguel Littin (Chile)
Gigante, de Adrián Biniez (Uruguay)
El Secreto de sus ojos, de Juan José Campanella (Argentina)
La Teta asustada, de Claudia Llosa Bueno (Perú)
En plus d'une soirée réussie, la cérémonie aura été marquée par la première apparition officielle du couple Javier Bardem-Penélope Cruz et par la réconciliation inattendue de Pedro Almodovar avec l'Academia de Cine, dont il n'est plus membre depuis quelques années. Le réalisateur a reçu une ovation du public avant de remettre le prix du Meilleur film à Cellule 211, le grand gagnant de cette 24ème édition. 8 prix lui ont été octroyés: Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur acteur pour Luis Tosar, Meilleur second rôle féminin pour Marta Etura, Meilleur acteur révélation pour Alberto Amman, Meilleure adaptation, Meilleur montage et Meilleur son. Une surprise pour le réalisateur Daniel Monzón, ancien critique de cinéma, qui ne pensait pas que son film deviendrait l'un des plus grands succès critique et public de l'année 2009 en Espagne.
L'autre grand favori, Agora, d'Alejandro Amenabar, remporte 7 Goya dont celui du Meilleur scénario et des Meilleurs effets spéciaux. Enfin, le prix de la Meilleure actrice revient à Lola Dueñas pour son interprétation dans Yo, también, celui de la Meilleure actrice révélation à Soledad Villamil pour El Secreto de sus ojos et celui du Meilleur second rôle masculin à Raul Arevalo pour Gordos.
MEILLEUR FILM
Agora
Celda 211
El Baile de la Victoria
El Secreto de sus ojos
MEILLEUR REALISATEUR
Alejandro Amenábar, pour Agora
Juan José Campanella, pour El secreto de sus ojos
Daniel Monzón, pour Celda 211
Fernando Trueba, pour El baile de la victoria
MEILLEURE ACTRICE
Penélope Cruz, pour Los abrazos rotos
Lola Dueñas, pour Yo, también
Maribel Verdú, pour Tetro
Rachel Weisz, pour Agora
MEILLEUR ACTEUR
Ricardo Darín, pour El Secreto de sus ojos
Antonio de la Torre, pour Gordos
Jordi Mollá, pour El cónsul de Sodoma
Luis Tosar, pour Celda 211
MEILLEUR FILM EUROPEEN
Bienvenue chez les Ch'tis, de Dany Boon (Francia)
Déjame entrar, de Tomas Alfredson (Suecia)
La Classe, de Laurent Cantet (Francia)
Slumdog millionaire, de Danny Boyle (Reino Unido)
MEILLEUR FILM LATINO-AMERICAIN
Dawson Isla 10, de Miguel Littin (Chile)
Gigante, de Adrián Biniez (Uruguay)
El Secreto de sus ojos, de Juan José Campanella (Argentina)
La Teta asustada, de Claudia Llosa Bueno (Perú)
Thomas Tertois
Vidéo
À lire aussi
Films | Dans ses yeux
« N'y pense plus », voilà le conseil que reçoit invariablement Benjamin Esposito (Ricardo Darín) lorsqu'il décide d'écrire sur une vieille affaire criminelle. 25 ans ont passé mais ce greffier à la retraite ne peut s'empêcher de vouloir remonter le fil de cette enquête judiciaire trouble. Une obsession qu'il explique par cette image, gravée dans... Lire la suite
« N'y pense plus », voilà le conseil que reçoit invariablement Benjamin Esposito (Ricardo Darín) lorsqu'il décide d'écrire sur une vieille affaire criminelle. 25 ans ont passé mais ce greffier à la retraite ne peut s'empêcher de vouloir remonter le fil de cette enquête judiciaire trouble. Une obsession qu'il explique par cette image, gravée dans... Lire la suite
Films | Agora
LE BESOIN DE CROIRE La plus grande qualité d'Agora est de choisir cette femme comme héroïne, une femme qui a foi en la raison. Hypathie aime la science avec une passion aussi irrationnelle et convaincue que peut l'être la croyance en Dieu. Elle est vouée au savoir comme d'autres sont voués à une divinité. Plutôt que d'opposer une religion... Lire la suite
LE BESOIN DE CROIRE La plus grande qualité d'Agora est de choisir cette femme comme héroïne, une femme qui a foi en la raison. Hypathie aime la science avec une passion aussi irrationnelle et convaincue que peut l'être la croyance en Dieu. Elle est vouée au savoir comme d'autres sont voués à une divinité. Plutôt que d'opposer une religion... Lire la suite
Films | Etreintes brisées
Comme l'évoque le titre, volontairement mis au pluriel, plusieurs histoires se mêlent et s'entremêlent avec fluidité. Dans cet entrelac, Pedro Almodovar se livre à une réflexion sur la création et la destruction, celle des oeuvres que l'on se doit d'achever, même la peur au ventre, même " à l'aveugle", comme le dit Mateo ( Lluis Homar ), héros... Lire la suite
Comme l'évoque le titre, volontairement mis au pluriel, plusieurs histoires se mêlent et s'entremêlent avec fluidité. Dans cet entrelac, Pedro Almodovar se livre à une réflexion sur la création et la destruction, celle des oeuvres que l'on se doit d'achever, même la peur au ventre, même " à l'aveugle", comme le dit Mateo ( Lluis Homar ), héros... Lire la suite