Pour sa septième édition, la semaine du cinéma équatorien va se dérouler entre l'Institut Cervantes de Paris et le cinéma Christine 21, dans le 6ème arrondissement. Elle est organisée par l'Association ARC, avec le soutien du Ministère de la Culture et du Patrimoine de l’Équateur, l’Ambassade de l’Équateur en France et bien sûr l’Institut Cervantes.

Tout au long de la semaine, le festival offre une sélection de 10 longs-métrages, presque autant de courts-métrages, ainsi qu'une série de projections-rencontres avec différents acteurs du monde du cinéma : réalisateurs, acteur mais aussi ingénieur du son, producteur ou même des membres de l'INA. La plupart des séances sera précédée par la diffusion d'un court-métrage permettant un éclairage original sur le film projeté ensuite.

Notre top trois   

La première séance du festival propose un long-métrage qui met en lumière neuf jeunes dont les histoires se croisent, parfois, mais s'articulent surtout autour de concepts similaires, tels que les limites morales, la folie, le voyage comme réinvention, le bonheur, l'amour... Sin Otoño, sin primavera (2012) d'Iván Mora Manzano, est la ballade punk de la jeunesse désenchantée de la classe moyenne de Guayaquil, première ville de la République d'Equateur, surnommée ''la perle du Pacifique'' : on y croise par exemple Lucas, étudiant en Droit et fan d'Anarchie de l'imagination, Antonia, qui a toujours su profiter de la vie mais qui se retrouve face à son ex alors qu'elle vit un moment très difficile ou bien encore Rafa, jeune entrepreneur à succès détestant son job et qui se sépare violemment d'Ana, jeune fille qui s'embarque dans une histoire amoureuse compliquée.

Séance le lundi 23 octobre à 17h et rencontre avec le producteur Arturo Yepéz.

Notre deuxième choix est la séance du documentaire Las mujeres deciden, de Xiana Yago. Une plongée dans le monde de la grossesse chez les adolescentes ainsi que l'avortement clandestin. L'enquête est menée par une femme médecin espagnole dans un hôpital de l'Amazonie équatoriale. Au fil des rencontres et des interviews, elle découvre et met en lumière le problème souvent transversal de la violence sexuelle. 

Séance proposée le jeudi 26 octobre à 19h30.

Enfin nous recommandons l’hommage à la célèbre actrice de théâtre et de cinéma des années 60, en Equateur mais aussi en France, Toty Rodríguez (María Rosa Rodríguez Vascones) avec Mi tía Toty, de León Felipe Troya, lui-même neveu de la star. Le film dévoile pour la première fois la vie privée de cette femme, figure clé de la libération féminine en Équateur. Le réalisateur accompagne sa tante, celle qu'il appelle son mythe en partant du présent pour enquêter sur le passé. Le lien familial est sans doute la clé de voûte de ce film existenciel, sensible, intime et tendre à la fois.

Séance de clôture le samedi 28 octobre au Cinéma Christine 21 (séance payante), avec Toty Rodríguez, invitée d'honneur, et León Felipe Troya.  

L'ensemble des séances à l'Institut Cervantes sont gratuites, raison de plus pour ne pas s'en priver !

Le rendez-vous est pris dès demain 17h pour le court-métrage Cuando la luna estaba de Xavier Chávez C. à l'Institut Cervantes, au 7, Rue Quentin Bauchard à deux pas des Champs-Elysées ! L'inauguration aura ensuite lieu à 19h. Nous vous y attendons nombreux pour profiter une fois de plus d'un cinéma et de rencontres de qualité où la musique, la gastronomie, la mode et le design équatorien seront également de la partie !