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04 Septembre 2008
Présenté cette année au Festival International du Film de Toronto dans la section "Contemporary World Cinema" à peine deux semaines après sa sortie en salles, le dernier opus de Cuerda est déjà sur le devant de la scène internationale.
Le public français a eu la chance de faire connaissance avec José Luis Cuerda en 2001 avec la sortie de La lengua de las mariposas. Ce film, qui offrait une vision tendre et décharnée de la Guerre civile espagnole à travers la relation privilégiée d'un enfant avec son maître d'école, s'était distingué en obtenant le grand prix du public du Festival Cinespaña de Toulouse en 2000. Los Girasoles ciegos raflera-t-il également des prix cette année?
Los Girasoles ciegos est l'adaptation cinématographique du livre éponyme de Alberto Méndez, qui a obtenu en 2005 le Premio Nacional de Narrativa ainsi que le Premio de la Crítica. Le synopsis est le suivant: dans l'Orense de 1940, Javier (Javier Cámara), un ancien professeur de littérature antifranquiste, doit vivre caché chez lui. Elena (Maribel Verdú), sa femme, et ses enfants Lorenzo (Roger Príncep) et Elenita (Irene Escobar), doivent dissimuler tant bien que mal l'existence de Javier. L'arrivée d'un nouveau diacre, Salvador (Raúl Arévalo), au collège de Lorenzo va très vite perturber toute la famille...
Le film de José Luis Cuerda s'articule de nouveau autour d'une période historique qui passionne les Espagnols: la Guerre civile, et notamment dans Los Girasoles ciegos, l'après-guerre. Cependant, la trame du film ne repose pas uniquement sur la récupération de la mémoire historique mais jongle entre une présentation de l'oppression, de la répression de l'après-guerre et des amours impossibles. Ainsi, José Luis Cuerda réussit à déplacer le drame collectif de tout un pays vers des drames plus personnels, ceux de chacun des personnages. Les drames et tragédies de l'amour ne sont-ils pas ce qu'il y a de plus universel?
José Luis Cuerda ne cache pas que le but de son film est d'émouvoir le spectateur et de répondre au désir du public, qui selon lui souhaite voir ce genre de film. De son propre aveu, José Luis Cuerda trouve que Los Girasoles ciegos est son meilleur film jusqu'alors. Ce film marque cependant la fin d'une collaboration fructueuse: celle de José Luis Cuerda et du scénariste Rafael Azcona, décédé en mars et à qui Los girasoles ciegos est dédié.
Los Girasoles ciegos est l'adaptation cinématographique du livre éponyme de Alberto Méndez, qui a obtenu en 2005 le Premio Nacional de Narrativa ainsi que le Premio de la Crítica. Le synopsis est le suivant: dans l'Orense de 1940, Javier (Javier Cámara), un ancien professeur de littérature antifranquiste, doit vivre caché chez lui. Elena (Maribel Verdú), sa femme, et ses enfants Lorenzo (Roger Príncep) et Elenita (Irene Escobar), doivent dissimuler tant bien que mal l'existence de Javier. L'arrivée d'un nouveau diacre, Salvador (Raúl Arévalo), au collège de Lorenzo va très vite perturber toute la famille...
Le film de José Luis Cuerda s'articule de nouveau autour d'une période historique qui passionne les Espagnols: la Guerre civile, et notamment dans Los Girasoles ciegos, l'après-guerre. Cependant, la trame du film ne repose pas uniquement sur la récupération de la mémoire historique mais jongle entre une présentation de l'oppression, de la répression de l'après-guerre et des amours impossibles. Ainsi, José Luis Cuerda réussit à déplacer le drame collectif de tout un pays vers des drames plus personnels, ceux de chacun des personnages. Les drames et tragédies de l'amour ne sont-ils pas ce qu'il y a de plus universel?
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