Pas moins de 200 projections… Une carte abonnement donnant droit à 6 places au Katorza pour 28 euros… On se le permet ? Nous on dit "OUI" ! Le festival de cinéma espagnol numéro UN en France…

On nous demandait, il y a peu, comment nous pouvions expliquer ce succès. Nous avons répondu : la vie qui s’en dégage. Le FCEN fait partie de ces rendez-vous où l’on entre dans une salle obscure depuis l’ambiance festive des rues animées, l’on en ressort en mêlant nos impressions à celles d’autres spectateurs, et l’on gravite dans les autres espaces toujours en soif d’en entendre et d’en voir plus. De la vie !

D’un côté, il y a le FCEN et sa compétition considérable. Elle est une véritable carte professionnelle à jouer dans la distribution des films sélectionnés en France. D’un autre, le panorama complet englobant la fenêtre basque, les courts, l’hommage, et cette année pour la première fois, le ciné de Patrimoine en partenariat avec la Cinémathèque espagnole.

Les principaux axes thématiques des films pour cette édition sont : les regards et récits des femmes (cinéastes, actrices et personnages), les territoires non urbains engagés, les films où les actrices et acteurs incarnent bien plus qu’iels ne jouent, le cinéma traditionnel et le plus moderne ensemble à l’écran et dans nos oreilles ; sans oublier les réalisations de Saura et de l’expression cinématographique de l’Histoire de l’Espagne.

Cette année, au festival, c’est :

-la masterclass de Carmen Maura, invitée d’honneur, et sa sélection de 4 films qui surprendront plus d’un amateur de cinéma notamment avec Le harem de Madame Osmane de Nadir Moknèche (2000).

-un hommage à Luis Tosar avec 6 films dont le plus récent, En los márgenes, en ouverture du festival.

-la traditionnelle fenêtre basque qui propose cette année les géniaux films d’animation de Fermin Muguruza, Black is beltza I et II ; et le cinéma si singulier de Iratxe Fresnada qui revient avec son troisième documentaire, Tetuán.

-les courts métrages basques « Kimuak ».

-le premier cycle « Films de patrimoine » avec le grand événement -tous nos applaudissements au festival pour avoir réussi à nous le proposer- : le ciné-concert « La aldea maldita » de Florán Rey et la musique de Raül Refree. Aussi, nous aurons la chance de voir au Katorza des films de Basilio Martín Patino, de Luis Berlanga et Juan Antonio Bardem, de Joaquín Romero Marchent.

- des séances spéciales : la série  Apagón composée de 5 visions de l’apocalypse (Rodrigo Sorogoyen, Raúl Arévalo, Isaki Lacuesta, Isa Campo et Alberto Rodríguez), Cría Cuervos avec pour invitées la femme et fille de Carlos Saura, la présence de Eulàlia Ramón lors de la projection de son film Cuentas divinas, et un goûter autour de La légende du Cid de José Pozo.

- plusieurs compétitions : fiction (7 films), documentaire (5 films), premier film (5 films), court-métrage (5 films, cf. La soirée des courts-métrages au Théâtre Graslin le 27 mars), et la compétition scolaire (4 films).

- et d’autres titres forts de l’année 2022 dans la section hors-compétition.

Pour en savoir plus sur plusieurs films programmés, consultez nos chroniques sur Cinespagne.com.

Pour faire vos choix de films et d’événements, cliquez ici : FCEN 2023 - Festival du Cinéma Espagnol de Nantes (cinespagnol-nantes.com)