ET BING ! La Jauría de Andrés Ramírez Pulido est le film d'ouverture ! Vous n'avez pas pu le voir à Cannes, c'est donc le rendez-vous à noter en priorité : le jeudi 6 à L'Arlequin, 20h ! Vous aurez l'occasion de saluer de notre part le réalisateur que nous avions eu la chance de rencontrer pour son précédent passage à Cannes avec Damiana. Pour la clôture, un film plus au féminin cette fois-ci, un rythme bien différent, des témoignages à bien écouter : Alis de Clare Weiskopf et Nicolás van Hemelryck. Et là encore venez papoter avec celles et ceux applaudis à La Berlinale : mardi 11, 20h30 au Reflet Médicis !

47 films en sélection. Deux compétitions avec 10 longs-métrages et 17 courts-métrages. Une belle section pour le jeune public avec 7 courts-métrages et deux ateliers (Guayabo colectivo). Pour les curieux des nouvelles technologies au service du cinéma, nous aurons la grande joie de faire l'expérience de 6 œuvres de réalité virtuelle et 360° (à la Maison de l'Amérique latine, le lundi 3 octobre à 18h30).

14 invités pour les courts, 8 pour les longs et LE street-artiste !

Les invités ne manquent pas à l'appel pour un anniversaire festif, musical et surprenant, toujours à l'image des visuels signés par le street-artiste colombien Toxicómano Callejero : « L'artiste dépeint le sentiment mélangé d'une envie de changement contrebalancée par le scepticisme ». Il n'y est plus question de se couvrir la bouche ou le nez mais c'est le sourire aux lèvres d'un adolescent, le regard « scotché » et l'étoile porteuse de chances qui s'imposent. Prêtons l'oreille alors.

Le « colectivo » (bus) sur sa droite a-t 'il pour destination le futur ? L'illustrateur le nomme en l'interrogeant. Tout dépend de notre imagination ? de notre création ? de notre cinéma ? de notre jeunesse ? C'est au détour des films que nous développerons cette problématique.

La date du samedi 8 octobre, de 11h à 15h au Reflet Médicis est une autre croix sur le calendrier à reporter immédiatement : belle table ronde des cinéastes invités avec un petit clin d'œil à Leon Siminiani dont le documentaire Apuntes para una película de atracos nous avait fascinés lors du festival de Nantes en 2020.

La section parallèle

Il s'agit d'une section « dédiée aux passerelles entre les cinématographies d'Amérique Latine » qui cette fois-ci se présente recentrée sur l'Histoire de la Colombie elle-même dans une approche réflexive autour de la question suivante : « après le passage des films, que reste-t-il comme cinéma ? ». 6 œuvres pour cette rétrospective qui éclaire le pays, ses différentes générations et ses diverses cultures.

Le Panorama continue ses manifestations écrites, celles du « Flair ! », qui accompagnera la programmation au quotidien : « nombreux articles de critique, des entretiens avec des réalisateurs et des textes sur l'état des lieux du cinéma latino-américain. Ces textes soulignent la singularité des œuvres et posent les problématiques formelles et thématiques qui interpellent leurs réalisateurs ».

Un petit plus en ces temps économiques « frileux » : allez voir les tarifs et les gratuités, cela pourrait agréablement vous surprendre...

Place au cinéma !