Interviews
Le 29 octobre 2021 à l'occasion du Panorama du cinéma colombien de Paris.
En salles le 29 mars 2023.
Marie-Ange Sanchez (M-A.S. ): Où s’est tourné le film ?
Juan Sebastián Mesa (J-S.M.): Le film s’est tourné entre Betaña, Andes y Concordia. C’est le village Concordia que l’on voit dans le film. Ce sont les villages les plus hauts de Antioquia.
M-A.S. : As-tu utilisé des images d’archives ou as-tu tourné tous les plans du film ?
J-S.M. : Il n’y a aucune image d’archive. Nous n’avons que des images que nous avons captées sur place.
M-A.S. : Quel est le budget dédié à La Roya ?
J-S.M. : Pour un budget d’un film colombien, c’est un projet qui vient du fond colombien pour le cinéma et de financements avec la France. Nous avons travaillé avec une entreprise de production de Bordeaux, Dublin Films. Le peso colombien est beaucoup trop dévalué alors on peut dire qu’il a coûté aux environs de 300.000 euros. C’est un film couteux à la différence de Los Nadie qui s’est fait avec 10.000 euros. C’est le premier film que je réalise avec un budget conséquent pour la Colombie car pour l’Europe, ce budget est relativement faible.
M-A.S. : Une anecdote en lien avec la crise sanitaire ?
J-S.M. : Nous avons dû attendre un an pour tourner une scène, celle du guayacán, l’arbre jaune (un gaïac). On était en pleine pandémie donc c’était très compliqué car les guayacanes fleurissent une fois par an et leur floraison ne dure que dix jours. Nous avons dû attendre un an pour que l’arbre choisi fleurisse.
M-A.S. : D’où vient le scénario ?
J-S.M. : Mes parents sont d’un village caféier, Pueblo Rico. J’y vais depuis toujours. Avec ma famille, on y passait nos vacances. C’est le village de mon enfance. Plus jeune, je n’avais pas forcément très envie d’y aller mais plus tard, à mon retour des Etats-Unis où j’habitais avec ma mère, j’ai commencé à réfléchir en tant qu’individu. Je me demandais d’où je venais et à quel lieu j’appartenais. Je suis revenu au village avec une mentalité très différente. Je ne me sentais pas d’ici mais il y avait des choses qui me plaisaient. Je me disais que je ne venais pas de la ville, ni du village, ni de New York… alors d’où je venais ? Le scénario vient un peu de ça, des mes interrogations. Je me suis questionné sur ce qu’il se serait passé si j’étais resté à Pueblo Rico.
J’ai aussi interviewé des habitants d’ici dont Tulio. C’était un travailleur des terres caféières de ma tante. Nous parlions souvent et lorsque je l’ai retrouvé, il me disait que tout avait beaucoup changé, qu’il n’y avait plus de jeunes. Et pourquoi ? C’est à partir de cette question que j’ai commencé à écrire le film.
M-A.S. : Le processus d’écriture s’est déroulé avec la Cinéfondation, tu peux nous en dire plus ?
J-S.M. : Ce fut un processus merveilleux. Ce qui m’a le plus marqué, c’est le contact avec les autres réalisateurs. Nous venons des quatre coins du monde et on se découvre dans un appartement à Paris. C’était merveilleux. Nous avons tous cohabité. Ils venaient du Cambodge, de Croatie, du Liban, d’Israël, de Roumanie. Moi de Colombie. C’était comme un amalgame de façons de vivre, de compréhensions du monde. Ce fut une expérience, pour moi, incroyable. J’ai écrit une version du scénario là-bas. Je ne l’ai pas beaucoup utilisée car je sentais qu’il y avait une distance avec le territoire mais ce fut une expérience incroyable d’en faire partie. Ce sont des personnes que j’aime, qui ont beaucoup apporté au projet depuis leur sensibilité, pour comprendre depuis une autre partie du monde.
M-A.S. : Quelles sont tes sources d’inspiration (scénario et photographie) ?
J-S.M. : Pour la photographie, je démarrais de prémices. Je ne sais pas si je les ai suivies mais c’était comme une descente. C’est un film qui commence du ciel, d’en haut, il vole et il rentre dans les profondeurs des eaux noires avec le protagoniste. C’est un film qui commence avec des plans très ouverts, très distants et qui finit très proche de Jorge, avec lui. C’était l’idée que j’avais. Je ne sais pas s’il y avait une référence ponctuelle mais pour moi, on démarrait du ciel pour plonger avec le personnage.
M-A.S. : Pour le casting, quel a été le processus ? Comment as-tu convaincu les acteurs ?
J-S.M. : Le casting fut la partie la plus complexe du film. Pendant la recherche, nous nous sommes rendus compte que nous voulions un personnage qui était en voie d’extinction : un jeune agriculteur. C’était l’une des raisons pour laquelle j’avais écrit ce film. Mais on ne trouvait pas de jeunes. On s’est donc demandé comment nous allions faire. Il nous a fallu 8 mois pour trouver Jorge (Juan Daniel Ortiz Hernandez). Quand nous l’avons trouvé, là encore ce fut compliqué car nous devions le convaincre de faire partie du projet, lui et sa famille, sa copine, ses enfants. Ce fut très difficile parce qu’il n’avait jamais joué. Il trouvait cela absurde qu’on lui propose de faire un film. Il ne comprenait pas pourquoi. Mais on le voit à l’écran et on se dit que le parcours est beau car il porte un talent incroyable en lui. C’est une personne très talentueuse pour le jeu.
M-A.S. : Comment les personnages se sont-ils construits ? Au fur et à mesure du jeu des acteurs ou tu avais tout écrit, pensé ?
J-S.M. : Et avec l’ensemble des acteurs, il y avait comme une construction. Il y avait des jeux de construction avec les personnages. Il y avait la vulnérabilité du personnage de Jorg face aux femmes. Qui était Andrea ? Et Rosa ? Ces deux femmes le dépassent finalement. Il entretient avec Rosa (Paula Andrea Cano) un lien plus maternel. C’est une femme qui le reprend et avec qui il a une relation ambigüe. Tout comme avec Andrea d’ailleurs (Laura Gutierrez Ardila). Il y a une incapacité à contenir ces deux personnages.
Pour l’anecdote, nous avons fait un casting avec une convocation très ouverte. On a reçu une vidéo WhatsApp de Paula et j'ai tout de suite su que c’était elle. Elle se disait très influencée par les télénovelas et voulait être actrice. Elle était très disposée et avait très envie de faire partie du film.
M-A.S. : La région de l’Antioquia est presque un personnage dans ton film. Elle a une puissance narrative très forte. Comment peut-on filmer ce personnage ?
J-S.M. : Cette région est un paysage merveilleux mais aussi très violent. Je ne voulais pas en faire un portrait en terme stylistique. Je voulais que ce paysage soit toujours montré avec le protagoniste. Il n’y a pas un plan l’un sans l’autre. Je voulais parler de la difficulté de le parcourir, de sa complexité.
M-A.S. : Dans ton film, on voit aussi des échos à la terre des ancêtres, aux rites des peuples des origines. Quelle est cette communauté dont tu traces quelques traits ?
J-S.M. : C’est une communauté particulière. Il s’agit du peuple des Embera Chamí. J’ai travaillé avec eux dans un court-métrage antérieur. Plus que d’en faire un portrait, je voulais me rapprocher du syncrétisme à la campagne. Comprendre pourquoi la relation de l’homme avec la nature au travers de la religion catholique est très difficile. La religion ou la Bible ne donnent pas les outils pour comprendre et interpréter. La nature est là pour être prise. Lorsque je faisais les interviews des paysans, il y avait beaucoup de phénomènes qu’ils interprétaient depuis le syncrétisme comme par exemple le thème des sorcières ou des thèmes paranormaux. Pour une personne qui vient de la ville et qui essaie toujours de raisonner, il s’agit de la Nature, tout simplement. Une sorcière, par exemple, est une « tigrillo » (une oncille), ce n’est pas une sorcière. Ou c’est un condor.
La religion ou la bible ne donnent pas ces informations. J’ai trouvé leur interprétation très belle et intéressante. Aussi, dans les régions où nous avons tourné, on ressent les vestiges de la colonisation. Dans des communautés indigènes, il y a des métisses qui vivent mais sans relation très directe avec la communauté. Cependant, il y a aussi des amitiés, c’est beau parfois. Dans tous les cas, cela nous interroge beaucoup sur nos origines en tant que latinoaméricains.
M-A.S. : Il y a aussi un clin d’œil à la jeunesse dans sa diversité, à la jeunesse armée aussi dans La Roya.
J-S.M. : Nous voulions faire une fête un peu dantesque, étrange, faite de mélanges. Nous voulions peindre les nuances de ce que voulait dire être jeune dans la ville de Medellín, les traumatismes aussi. Ce n’est pas une référence concrète pour ce qu’il en est des armes mais il s’agissait de voir ce qu’il peut se passer dans n’importe quelle fête de Medellín. Ce n’est pas quelque chose qui puisse nous surprendre.
M-A.S. : J’ai lu que les suicides dans cette zone de Colombie étaient assez nombreux. C’est un point qui t’a touché ? Tu l’as intégré à ton film de manière très pudique. J’aimerais en savoir plus.
J-S.M. : Ce village a le plus fort taux de suicide au monde, pas seulement de la Colombie mais du monde, par habitant. J’ai demandé pourquoi à un ancien. Il m’a répondu que le paysage est oppressif. On peut tarder des heures à parcourir les montagnes sans que ce paysage change. Cela te donne la sensation qu’il n’y a rien d’autre au-delà. C’est un paysage qui a rendu le tournage très compliqué. Nous avons eu constamment des problèmes : la pluie, la boue, un glissement de terrain à l’entrée du village. Tout se compliquait. Il y a eu la voiture qui transportait les lumières qui s’est retrouvée complètement embourbée. Le caméraman a eu une piqûre d’insecte à la main, il n’a pas pu travailler pendant un certain temps. Nous nous sommes rendu compte que la campagne est dure. Pour moi, c’était une réalité mais pour de nombreux membres de l’équipe, c’était un cauchemar. Ceux qui venaient de la ville et qui ne connaissaient pas le territoire n’en revenaient pas. Ce paysage nous a fait comprendre immédiatement ce que vit un paysan. Il nous a dévoilé la vie là-bas.
J’ai voulu en savoir plus sur les suicides. Je me suis mis dans la peau de nombreux paysans. Tout semblait négatif. Le prix du café était au ras des pâquerettes, il n’y avait plus de jeunes, tous partaient à la ville. Que reste-t-il à ceux qui restent ? Beaucoup avaient pris la décision de se suicider. Il s’agissait plus d’un acte de dignité, cela revenait beaucoup dans les témoignages. Presque comme un samouraï. Ce n’est pas un acte de lâcheté mais de dignité. On préfère mourir que de livrer la terre, que de se rendre. Il ne s’agit pas d’un acte de reddition. C’est ce que je voulais montrer dans le film : avec la relation entre Jorge et son père.
M-A.S. : Pour Jorge, peux-tu me dire qui est le Jorge du début et qui est le Jorge de la fin du film ?
J-S.M. : Jorge est un personnage très guidé par Daniel, l’acteur qui l’interprète. Jorge est un peu plus violent, plus réfractaire. Mais quand j’ai connu Daniel, j’ai compris un peu mieux sa nature. De nombreuses décisions étaient aussi très guidées par lui. Par exemple, je voulais qu’il se coupe les cheveux pour la scène où tous les amis arrivent et qu’il va chez le coiffeur. Je voulais qu’il coupe tout, que ce soit une coupe courte. Mais il m’a dit « Non. Je ne suis pas capable de me couper les cheveux parce que j’ai les cheveux longs, à l’arrière, depuis que j’ai 13 ans. Je ne suis pas capable de le faire ni même pour le film ». Il fallait que je comprenne cela aussi, que je le respecte. Je ne voulais pas aller sur des terrains très personnels. D’ailleurs, c’est ce que Daniel a apporté au film, son authenticité.
Jorge est le personnage inspiré par ma relation avec la campagne. La relation de cousins que j’ai eue dans l’enfance, la relation de toutes ces personnes que j’ai interviewées. Il est fait de nombreux témoignages, de cette solitude, de cette relation avec sa cousine. C’est un inceste très commun. Il s’agissait de comprendre cette solitude, ces personnages solitaires qui trouvent l’amour, au centre du film aussi. C’est « la faute » notamment avec le personnage de Rosa. Jorge et elle vivent une histoire d’amour traversée par un aspect religieux très latente dans le film. On voit bien comment se positionne la religion face à l’amour et à la nature : elle est incapable de comprendre certains sujets naturels comme s’il s’agissait d’un sujet plus ésotérique.
Jorge est un personnage très infantile. Il présente une innocence face au monde, aux femmes, aux relations. Il incarne aussi une certaine pureté : il est conservateur et n’est pas tellement en contact avec ce qu’il y a dans la ville. C’est un personnage qui est en train de se réaffirmer. C’est un personnage qui ne présente pas un changement en termes de décision mais qui a compris. Il a douté de lui mais finit par se réaffirmer. C’est un personnage qui se libère aussi. On peut ajouter que c’est une histoire de libération. Il exorcise des fantômes de son passé : son père, son ex-copine. Il se réaffirme dans la décision qu’il a prise même si, pour les autres, c’est la plus folle, la plus suicidaire, la plus insensée.
M-A.S. : Le film est une coproduction avec ta maison de production et Dublin Films. Tu peux nous en dire plus sur ce point ?
J-S.M. : Nous travaillons avec Dublin, située à Bordeaux. C’est la première fois que nous coproduisions. C’est un beau processus. Ce sont des personnes qui aiment vraiment le cinéma. Ils croient en lui. Ils croient en l’histoire. Ils se sont immergés en elle et nous ont aidés à la financer. Avec David Hurts, qui est le coproducteur, nous avons une très bonne relation car il aime vraiment ce que nous faisons. Il aime s’asseoir, écouter, lire le scénario, faire des propositions, interroger. Il a voulu faire ce film car il nous a dit qu’il venait aussi d’une région rurale de France et qu’il savait le ressenti d’être ensuite en ville. Pour moi c’était clair dès le début, je voulais faire le film avec lui. Ce fut un très beau processus de création.
M-A.S. : Le cinéma et le COVID, des impacts sur ton travail ?
J-S.M. : Le COVID est un sujet dingue. Nous avons fini le tournage du film de Jennifer Uribe, nous le produisons. C’est l’exemple qui nous permet de dire que faire un film à cette période c’est faire un film d’époque car peu de films se déroulent au moment du Covid. Le simple fait de porter des masques dans des scènes de bus, des les faire enlever à tous les passagers figurants, c’est d’époque. Ce film est « pré-covid » et cela a coûté très cher car pour ôter le masque, il faut faire passer des tests à tous les acteurs et figurants. C’est un processus très lent. Ce qui devait être très documentaire, très calme, se complique beaucoup. Le Covid fait que tout est questionné, surtout au moment de l’écriture. Ce fut stressant mais aussi très beau de comprendre cette vulnérabilité. C’est aussi ce qui fait que les films sont plus minimalistes, et pour ma part, cela me plaît.
M-A.S. : Quel est ton prochain projet ? Tu prépares quelque chose en lien avec un poème de Mario Benedetti ?
J-S.M. Mon prochain film s’appelle « Lovers go home”. Il ne s’inspire pas du poème directement mais son titre vient de là. C’est un parallèle entre deux villes que je connais : New York et Medellín. C’est la vie de personnages solitaires qui se rencontrent au travers d’un écran. C’est un vétéran de guerre étasunien et une fille colombienne qui travaille en tant que « cam girl ». C’est une adéquation qui, apparemment, peut fonctionner entre « J’ai de l’argent et je suis seul, toi tu as de la compagnie, on peut se compléter » mais cela ne va pas fonctionner ainsi.
C’est un film où je travaille beaucoup les corps. Plus que des dialogues, c’est un film où les corps interprètent. Je veux montrer comment un corps nu peut être une partition qui donne beaucoup à lire. Une sorte de géographie des corps. Une géopolitique des corps nus. Comment un corps peut-il narrer à partir de ses cicatrices, de ses tatouages ? Comment ces corps s’interposent-ils ? C’est une chose que je me suis souvent demandé avec Los Nadie. Comment les textes peuvent changer les personnes et vice versa. Je voyais les corps dans les rues que parcouraient Los Nadie et c’était ça : un reflet complètement direct du contexte. J’étais intéressé par comment s’exprimait le corps de la guerre. Ou comment un corps peut être intervenu par la violence. Comment un corps peut être intervenu par ce contexte, par l’esthétique, la guerre, les cicatrices, la maternité ? Un film de deux corps différents qui s’unissent au-delà de ce qui pourrait sembler être purement sexuel. Le film parle de tout cela, de cette partition que les personnages ont en face d’eux. Lovers go home est aussi coproduit par Dublin Films. On en est au stade de la recherche du financement.
Festivals 2021 :
Première mondiale, Festival international du Film de San Sebastián – Compétition, section New Directors (Espagne, septembre)
Première française, Festival Biarritz Amérique Latine – Sélection officielle hors compétition (France, octobre)
Zurich Film Festival – San Sebastián Window (Suisse, septembre)
Panorama du Cinéma Colombien – Compétition long-métrage (Paris, octobre)
Thessaloniki International Film Festival – Compétition Internationale – Prix Human Values du Parlement Grec (Grèce, november)
Filmar en América Latina – Compétition pour le Prix du Public – Section Focus Sud (Suisse, novembre)
2022 :
Regard sur le cinéma d’Amérique Latine – Sélection Officielle (Marennes, France)
¡Viva! Spanish and Latin American Festival – Sélection Officielle (Manchester, Angleterre)
Reflets du cinéma ibérique et latino américain – Compétition Officielle (Villeurbanne, France)
FICCI – Film d’ouverture (Cartagena, Colombie)
Quinzaine du Cinéma Espagnol – Sélection Officielle (Chambéry, France)
FECHA, Festival de cinéma hispano-américain – Sélection Officielle (Poitiers, France)
Images Hispano-américaine – Sélection officielle (Annecy, France)
Olhar de Cinema – Compétition Officielle (Curitiba, Bresil)
Festival International de ciné à Guadalajara – Compétition Officielle, section long-métrage de fiction ibero-américain (Guadalajara, Mexique)
Beijing International Film Festival – Future Section – Prix de la Meilleure Contribution Artistique (Beijing, Chine)
2023 :
Rencontres du Cinéma Latino Américain – Sélection officielle (Pessac, France)
Itinérances – Festival Cinéma d’Alès – Sélection officielle (Alès, France)
Cinélatino, rencontres de Toulouse – Sélection officielle, section Focus sur le cinéma colombien contemporain (Toulouse, France)
Ojo Loco, Festival de cinéma ibérique et latino-américain – Sélection officielle (Grenoble, France)
Festival Horizon vert – Festival d’écologie et de films en circuit-court – Sélection officielle (Haute-Vienne, France)
Projections Spéciales :
MoMA – Deux projections exceptionnelles dans le cadre du programme Movies from Earth (New-York, Mai 2022)
La Casa Encendida – Cycle Futuro Imperfecto (Madrid, Mai 2022)
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Marie-Ange Sanchez
On marche dans les pas lents du jeune Jorge (Juan Daniel Ortiz Hernandez), seul héritier de nombreux hectares d’une terre menacée par la roya, champignon destructeur pour les caféiers. La main de l’agriculture a toute son importance dans la prévention et l’enraiement de ce fléau. A l’image de la roya qui gagne du terrain dans les hauteurs du valle... Lire la suite